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Cambridge - la métaphysique des pontsLa rencontre de Cambridge, entre le groupe Radical Orthodoxy et l’Orthodoxie orientale (30 septembre - 2 octobre 2005)Voir aussi : photos de l'événement Deux choses impressionnent le jeune roumain arrivé pour la première fois à Cambridge: la première est liée à l’omniprésence des élégantissimes écureuils argentés qui peuplent la ville universitaire; la deuxième, est liée à la centralité quasi-italienne d’un certain spiritus Cantabrigensis, d’un “esprit culturel” qui attire les âmes assoiffées de connaissance dans la centrifuge huit fois centenaire de l’institution universitaire. L’élégant rongeur (me disaient mes amis Britanniques), est un écureuil nord-américain qui a été introduit dans la faune locale pas depuis longtemps, mais même si élément nouveau, son ballet consonne parfaitement avec la pureté des pelouses soignées jusqu’au dernier fil d’herbe, avec le labyrinthe noble des jardins de chaque collège. Quant aux Collèges – ils sont l’unité de base du système universitaire (caractéristique d’ailleurs pour Oxford aussi), l’Université elle-même – me disaient encore mes amis britanniques – n’étant qu’une pure abstraction, tant qu’elle ne trouve pas sa substance en dehors de la constellation de collèges médiévaux ou bâtis à la Renaissance, portant des noms comme “Corpus Christi”, “Emmanuel College”, “Peterhouse”, “Jesus College”, “Trinity College”, “Saint John’s”, “Saint Maddalene’s”, etc.. La centralité “axiale” de ce lieu m’a été inspirée par les deux merveilleuses Cours intérieures: “The Old Court” du Collège “Trinity”, fondé par Henry VIII, et la cour du Collège “King’s”, pas très éloignée. Le visiteur amoureux de l’Italie, de Rome et Venise, en spécial, ne se sentira point dépaysé dans ces deux cours fermées, parce que, à côté de leur perfection symphonique, sans notes discordantes de provincialisme, elles ont un palmarès propre inégalable, étant formatrices d’élites universelles qui ont tout simplement changé le monde – seulement quelques noms suffiront pour convaincre le lecteur incrédule: Isaac Newton, Charles Darwin, Lord Byron ont été très tôt formés aux milieu de ces murailles; à celles-ci le soussigné voudrait ajouter encore celles du romancier et critique littéraire E.M. Forster (auteur des romans “A Room with a view” et “A passage to India”) ainsi que celui du philosophe autrichien Ludwig Wittgenstein, qui avait enseigné à “Trinity”. Ladite centralité existe aussi pour une raison purement disciplinaire, “de cadastre” on pourrait dire, car chaque collège est indépendant, pouvant à n’importe quel moment se rompre du corpus universitaire et de recréer per se l’Université elle-même! Exactement comme dans le cas de l’Italie de la Renaissance – exemple inégalable d’émulation sanguinaire entre municipalités combattantes – les Collèges de Cambridge ont produit individuellement l’histoire de l’Université!, l’ont sécrétée... Ce n’est pas l’Université la fondatrice de l’intimidante histoire intellectuelle de ce lieu mais, au contraire, les Collèges sont la condition d’existence de l’Université elle-même; ces collèges qui ressemblent par leurs chartes indépendantes, par ce “board” administratif propre, à des vrais “états en état”, jalouses les unes sur les autres, portant avec fierté une uniforme propre, avec une héraldique différente et baroque, avec des couleurs distinctives pour l’équipe d’avirons, avec une écharpe bigarrée par l’intermédiaire de laquelle les membres s’observent et se différencient les uns des autres, dans la ville ou dans le monde entier... Tout comme les Collèges, les Facultés aussi sont indépendantes, avec leurs propres bibliothèques, avec leur locaux et dépendances séculières, avec leur laboratoires et terrains de sport, etc.. En faite, chaque étudiant de Cambridge, a obligatoirement, en plus de l’appartenance à l’Université de Cambridge (qui est plus un sort de “domicile” qu’une inscription), deux autres appartenances: celle au collège et celle à la faculté où il étudie – toutes ces appartenances se matérialisent par une multitude de bâtiments différents, de “Houses”, qui incarnent le segment de connaissance respectif. Pareil pour la “ Faculty of Divinity ”, c’est-à-dire la Faculté de Théologie, institution essentielle pour la période quand l’Université a été inventée (la première université est celle de Bologne, XIème siècle – celle de Cambridge a été fondée en 1208), mais devenue malheureusement, avec l’époque de la Sécularisation, plutôt pittoresque, pour le reste du corpus académique. Elle a été réformée – en tant que concept – depuis un certain temps, elle n’étant plus maintenant un endroit où on enseigne uniquement de la théologie chrétienne mais d’un endroit de rencontre entre des traditions religieuses vivantes, ensemble étant enseignées des disciplines théologiques chrétiennes, juives, islamiques, bouddhistes, des cours sur la sécularisation, littérature ou art religieux, archéologie ou problèmes de mission et média. Il ne faut pas oublier, conformément au “guide de nuances” dressé plus haut, que “ça n’est pas tout”, et que chaque dénomination a son propre bâtiment (avec un structure gothique en pierre et avec des murs en brique rouge), comme le Séminaire méthodiste de “Wesley House”, qui accueille aussi le “Centre d’Etudes judaïques” et, last but not least, l’Institut Orthodoxe, fondé il y a quelques années seulement, avec la bénédiction des hiérarchies orthodoxes de la diaspora. L’Institut Orthodoxe a accueilli dans la période comprise entre 30 sept. et 2 oct. 2005, le Colloque “Transfiguring the World trough the Word. An encounter between Radical Orthodoxy & Eastern Orthodoxy” (dont les artisans ont été le théologien orthodoxe d’origine américaine, Grant White, le directeur de l’Institut et le jeune théologien orthodoxe suisse, Christoph Schneider). A ce colloque ont été invitées personnalités du plus rang ecclésiastique et académique, comme Son Excellence l’Archevêque de Canterbury et Primat de l’Eglise anglicane, Rowan Williams (excellent connaisseur, en plus de la tradition patristique orientale, de la langue russe et de la tradition philosophique russe), son excellence l’évêque Basile de Sergievo (Oxford), le professeur John Millbank de l’Université de Nottingham et Graham Ward de l’Université de Manchester, deux d’entre les fondateurs de la mouvance académique appelée Radical Orthodoxy. D’entre nos collègues roumains, a été présent au Colloque Mihail Neamtu, doctorant au “King’s College” de Londres et chercheur au “New Europe Collège” de Bucarest. Ce colloque aurait essayé de mettre face à face deux entités: d’un côté, l’Eglise Orthodoxe comme institution liturgique du Mystère historique de l’Incarnation et de la Résurrection, en tant que Huitième jour ce revit simplement, ce Mystère-là, qui s’est institué lui même en tant qu’histoire; de l’autre côté, un mouvement philosophique et théologique respectable, apparue dans le milieu très particulier de la tradition universitaire anglo-saxonne. Ce mouvement tente, en essence, la relecture complète des grands textes sur lesquels a été bâtie la pensée onto-théologique de l’Université médiévale occidentale et sur lesquels a été bâtie ultérieurement l’échafaudage de l’idéologie scientifique européen. Le groupe veut le retour au corpus “réel” des textes, spécifiquement augustinien ou thomasien, en évitant systématiquement tous les “-ismes” ultérieures, qui ont fait date pourtant, comme l’ “augustinisme” ou le “thomisme” (celle-ci est d’ailleurs, une des acceptions de la mystérieuse titulature, Orthodoxy, voulant dire ici une adéquation “propre”, sans altération, à la doctrine respective, telle qu’elle a été formulée et dans le contexte souvent déconcertant dans lequel elle a été exprimée). Les conclusions des livres publiés par Radical Orthodoxy sont des conclusions de type théologique, conclusions qui veulent, après un consistent dossier historique (d’histoire de la philosophie) , élucidant et démystificateur, mettre en évidence le miroitement de l’Incarnation du Logos dans la civilisation pensante de l’Occident. Première soirée (30 septembre)Le Colloque a été ouvert par Phillip Blond de “St.Martin’s College” de Lancaster, qui a parlé sur la vision béatifique chez St. Thomas d’Aquin. Une grand qualité de “bâtisseur de ponts” (pontifex) est revenue au Père Nicolas Ludovikos de l’Université de Thessalonique, spécialiste tant de l’œuvre de St. Maxim le Confesseur que de celle de st. Thomas d’Aquin; réussissant de traduire en quelques moments essentiels pour la discussion d’entre les deux “camps”, concepts et conceptions-clef des deux traditions, du langage spécifique à la mystagogie (celui de St. Maxime le Confesseur et St. Grégoire Palamas) dans celui onto-théologique (spécifique à St. Thomas) et vice-versa, il fait que la discussion avance dès la première soirée. Cette première soirée s’est terminée par l’allocution du directeur de l’Institut Orthodoxe de Cambridge, Grant White. Construite selon une rhétorique stricte, elle a avancé devant l’auditeur quelques grandes Idées (dans l’acception étymologique d’ “Images”, de sens qui tombent directement sous la contemplation) qui ont pétrifié pour quelques dizaines de minutes le manque d’attention du publique, en la fixant devant des vérités comme: la marginalité totale sous le signe de laquelle avait commencé ce Colloque, marginalité que nous, ceux qui étions présents, en tant que chrétiens, nous partageons tous; l’inévitable Souffrance de notre condition marginale de pratiquants de la doxologie, de glorificateurs du nom de Dieu – de cette interpénétration (presque nuptiale) entre théologie et souffrance, naît ainsi une voix apocalyptique, prophétique et douloureuse, qui nous lie aujourd’hui aux premiers siècles chrétiens, avec la marginalité persécutée de laquelle, se confond presque notre situation présente... La même conférence avait choqué l’auditoire protestant et anglican lorsqu’elle avait proposé pour la méditation, ni plus ni moins que le... primat de droit, le primat spirituel de l’Orthodoxie, sur les autres confessions. Sans être une diversion rhétorique dépourvue de sincérité, l’affirmation voulait rétablir, si possible, la véritable “hiérarchie ontologique” (dans ce cas, plutôt « doxologique ») des diverses traditions religieuses nées dans l’histoire. Le second jour (1er octobre)La deuxième partie du Colloque, comportant un matin et un après-midi a été ouverte par John Millbank (auteur de quelques titres parmi lesquels « Theology and Social Theory : beyond Secular Reason, 1993 ; « The Word made strange », 1997 ; « The Suspended MiddleHenri de Lubac and the Debate concerning the Supernatural », 2005), avec une intervention su “Sophiologie et Théurgie: le nouveau horizon théologique”, qui a traité largement le problème d’une possible ontologisation de l’ “hypostase” Sophia, posé en rapport directe avec la Sainte Trinité, par la controversée théologie de l’école sophiologique russe (Vl. Soloviev, Serge Boulgakov, Paul Florensky). Ensuite, le professeur Marcus Plested, de l’Institut Orthodoxe de Cambridge a donné une conférence sur le thème de la “Sagesse: une perspective Orthodoxe orientale”. Le professeur Antoine Arjakovsky de l’Université Catholique de Lvov, en tant que spécialiste de l’oeuvre de Serge Bulgakov, a apporté, en plus d’une substantielle communication sur la “Glorification du Nom et la grammaire de la Sagesse (chez Boulgakov et J.M.Ferry” des précisions édificatrices concernant la dispute entre le groupe des sophiologues russes et leur adversaire contemporain, Vladimir Lossky; le professeur Arjakovsky a montré le contexte peu connu de la critique acide que Vl. Lossky a apporté à la Sophiologie – selon le professeur Arjakovsky, Lossky lui-même avait omis le spécifique des publications de Boulgakov antérieures à1917, concernant Sophia; ces publications n’avaient pas l’intention, en l’ hypostasiant, d’ “ontologiser” Sophia – elles constituaient les prolégomènes d’une Théologie du Nom boulgakovienne (le spécifique de la sophiologie boulgakovienne est donc celui d’une théologie du langage plutôt que celui d’introduire nécessairement la Sagesse à l’intérieur de la Sainte Trinité, en tant que co-essentielle à celle-ci.) Une très intéressante conférence a été présentée par Adrian Pabst, doctorant en théologie à Cambridge et membre de l’Institut d’Etudes Politiques de Luxembourg, portant le titre “au-delà du projet gnoséologique: la dimension sophiologique de la politique”. L’auteur a l’avantage d’une solide formation dans le domaine de la philosophie politique, en plus des habilités spécifiques d’une formation théologique occidentale. Il affirme dès le début la domination d’esprits philosophiques différents sur les deux grandes hémisphères de la civilisation européenne: grâce à son passé “augustinien”, l’Occident est “politique”, mais tenté par le dualisme – l’Orient est “néo-platonicien”, contemplatif, mais tenté par le “panthéisme”. Par des transformations propres à une gigantomachie, tant l’Occident que l’Orient, ont perdu leurs dominantes philosophiques d’extraction chrétienne – celles-ci ont été remplacées (par l’instauration des états-nation et plus tard, par l’apparition des totalitarismes) par l’idéologie pernicieuse du “Progrès uniforme” (comme affirmait M. Henry dans “La Barbarie”), de la “Grande tâche blanche de l’Infinie Possibilité”, qui détruisent la droite mesure et le Centre. Par ce fait même, le Libéralisme séculier et le Totalitarisme, même s’ils semblent opposés, en fait, ils se donnent la main... La boussole cassée peut être équilibrée de nouveau si on fixe son aguille non sur la connaissance (scientia), qui n’est que limitation, mais sur la Sagesse (sapientia). Car il n’y a pas de connaissance séculière par des concepts, tant que les concepts eux-mêmes sont une donation, quelque chose à travers lesquels nous pensons, sans cependant pouvoir contrôler leur avènement – d’où la nécessité de la reconstruction des bases d’une ontologie, qui ne soit pas juste une despotique “ontologie de la connaissance” (conformément à laquelle uniquement ce qu’on peut saisir entre les limites de notre raison, existe véritablement). Des politiques moins mauvaises suivront peut-être à un tel essaie, pour le moins au monde naïf... Particulièrement honorante (pour les Orthodoxes présents) et intéressante a été l’intervention de Son Excellence l’Archevêque de Canterbury, Rowan Williams, un très bon connaisseur académique de la philosophie russe. Son excursus théologique a eu comme thème le pouvoir du nom et avait commencé avec une courte introduction dans la doctrine du peu connu philosophe et linguiste russe, Alexei Losev. Tel qu’il nous l’a avoué à table (dans une discussion privé avec Son Excellence), l’Archevêque Rowan Williams apprécie beaucoup et fréquente (en plus de la tradition russe) l’oeuvre du philosophe et théologien roumain André Scrima, et s’intéresse à l’histoire du groupe “Le Buisson ardent” duquel Scrima faisait partie dans les années ‘40-‘50. Le troisième jour (2 octobre)Le troisième jour a trouvé sa place dans le programme la communication de notre collègue Mihail Neamtu (“Orthodoxy and Eschatology: the liturgical fabric of time”). Etant une présentation synthétique de sa thèse de doctorat qui sera défendue au King’s College, à Londre, la communication se rapporte à ce milieu de vie propre aux Pères du désert et au Désert anachorétique en général, jusqu’à nos jours. La thèse essaie de définir dans des termes accessibles, horizontaux, la verticalité multiple (sur la mesure de chacun des ascètes et conformément à son “style” spirituel), des expériences temporelles. Il s’agit pourtant d’une temporalité du kaïros, dépourvue du caractère dissipatif qu’implique l’existence dans la société; l’esprit de l’anachorète “vole” dans la solitude parfaite du désert, uniquement sur la vertical divine, d’où, aussi, la densité inhabituelle des miracles et l’Eternité qui remplace subrepticement la normalité... Des communications polémiques, comme celle du jeune professeur orthodoxe d’origine écossaise Allan Brown (Université de Cambridge) et celle de Christoph Schneider, ont fermé la triade privilégiée des jours du Colloque. Sans doute, il est difficile de terminer ce qui reste, par définition, ouvert: les colloques et les colloques réussis sont une ouverture sur des nouveaux horizons interrogatives – elles produisent aux participants des migraines, des renversements de vision, des claustrations méditatives et longues périodes ultérieures d’accumulations livresques réorientées. Ceci fut le cas de l’auteur de ces quelques pages. En tant qu’orthodoxe, j’exprime ma gratitude à toutes ces personnalités ecclésiastiques et universitaires “non-orthodoxes” qui ont fait preuve d’intérêt, étude et admiration pour notre propre tradition. Peut-être que l’onde principale de reconnaissance doit se diriger en premier lieu vers ce lieu béni d’étude qu’est Cambridge. Ecrivant ces quelques lignes, la ville universitaire m’a offert une persistante image à charge allégorique: sur la rivière Cam existe une multitude de ponts l’un plus élégant que l’autre (le lit de la rivière n’est pas très large), qui font la liaison entre les dos (les Backs) des Collèges et les superbes jardins de l’autre rive qui appartiennent toujours aux entités collégiales. Ces ponts font partie de l’histoire universitaire anglaise – ils sont les symboles de l’unité indissoluble entre artificiel et naturel, entre étude et promenade, entre la claustration bibliophile et le discours péripatéticien. Je suis tenté (par un “défaut confessionnel”) d’ajouter encore une dernière analogie: l’espace poreux, qui se distingue par la taille nerveuse de la pierre, par l’édifice mural des Collèges, avec des voûtes baroques qui cachent jalousement des dizaines de milliers de volumes, incarne si bien l’institution de ces Universitas médievales, qui ont permis la naissance de l’onto-théologie occidentale... Pendant que sur “l’autre rive”, sur la rive des jardins (dans lesquelles uniquement les élus – dans ce cas uniquement ceux qui portent le titre de fellow – ont le droit de s’y promener) est l’Orthodoxie, avec son Limonaire, avec son esthétique symphonique; sa légèreté est néanmoins trompeuse – et seulement celui qui a consulté ou feuilleté au moins une fois dans sa vie la bibliographie presque infinie de l’Art britannique du jardinage, peut dire combien de milliers d’heures prises à une vie et combien de siècles consommateurs de générations, nécessite le travail de conservation et d’adaptation au nouveau, d’un jardin britannique. Les laboureurs grands ou moins grands de la théologie, vous avez deviné, jouent ici le rôle de bâtisseurs scrupuleux des ponts. (D’ailleurs la titulature de l’université, Cambridge, étend nominalement cette fonction, en quelque sorte à toutes les esprits qui vivent, pensent et sont formés ici.) Mais il ne faut pas oublier une dernière chose: la condition d’existence des deux rives, de la rive gauche, ainsi que de la rive droite – celle des jardins, et des ponts qui relient les bibliothèques comblées et les amphithéâtres habilles d’essences nobles de bois est...la Rivière, celle qui traverse tout, celle qui avec Sagesse caresse, abreuve et apaise. Mihail Triscas Voir aussi : photos de l'événement
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